musbene
Monsieur Benelhadj Khaled ; Fils du Bachagha Sahraoui est décédé le 02 Juin 2009
Si Khaled avec Monsieur "Borie" le 24 04 2006 |
بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله رب العالمين و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على آله و صحبه أجمعين
"إنا لله و إنا إليه راجعون"
ببالغ الأسى و الحزن أعلن عن وفاة الوالد -رحمه الله تعالى- السيد بن الحاج خالد آخر أبناء السيد الباش آغا السيد بن الحاج الصحراوي يوم 02 جوان 2009
و لمن لم يعرف الوالد -رحمه الله- فهو بإيجاز رجل عمل في الميدان و ثقافة واسعة و معرفة دقيقة بقضايا الفلاحة و من خصوصياته التي يندر مثلها في الناس أنه ماسك للسانه يحب الخير للجميع و من ابتعد عنه يهابه و من يقترب منه يحبه ........
فرحم الله الفقيد و أسكنه فسيح جنانه و ألهم أهله جميعا الصبر و السلوان ...
الابن مصطفى بن الحاج
Monsieur Benelhadj Khaled; le dernier Fils du Bachagha Sahraoui né le 22-11-1930 a Ouled Sidi Khaled..(Ain Branis) est décédé le 02 Juin 2009
Tous les amis et alliés de la région de Sougeur ainsi que ceux de l’ensemble des Communes environnantes de la wilaya de Tiaret affligés , pleurent leur enfant et frère et sont en deuil à la suite du décès de feu BENLHADJ Khaled , qui s’est éteint à l’âge de 79 ans le 02- Juin-2009.
Travailleur et diligent, connu et apprécié de tous , le défunt a exercé jusqu’à sa longue maladie , la profession la plus noble , en l’occurrence d’agriculteur – éleveur.
Commandant , ingénieur , intendant d’armée , il connaissait la capacité de chacun des travailleurs employés à la ferme, savait s’en faire aimer et respecter ; les tenir en discipline pour exécuter tous les travaux agricoles .Pétri d’honneur et de justice , l’air simple et modeste , retenu et mesuré , il écoulait le plus clair de son temps dans l’exploitation familiale.
Travailleur acharné , il aimait tout prévoir afin d’aplanir l’ensemble des problèmes ,comme il ne négligeait aucun détail dans l’exécution de ses projets auxquels il faisait participer ses enfants.
Si Khaled avait le visage et le port aisés , fort noble, avait dans le geste comme dans toutes ses actions , beaucoup de tact . Le son de la voix et le don de la parole tout particulier lui étaient d’une facilité et d’une netteté que rien ne surprenait : il excellait à parler avec vivacité.
Il aimait la règle et l’équité, intellectuel il connaissait parfaitement l’histoire et au fond, honnête homme fort instruit dans son métier.
Pour ses loisirs, il aimait la lecture et le sport, ancien membre du comité de soutien a l’équipe de Jsmt « Tiaret » enfin à son jeune âge , grand passionné de la chasse.
Si Khaled se faisait un honneur de connaître , d’aimer et de servir les hommes qui faisaient la révolution , personnes de grandes qualité avec lesquels il se retrouvait .
Dans la famille nous avons beaucoup regretté son incapacité radicale d’écrire ce qu’il avait fait et vu .C’eût été un trésor des plus belles anecdotes à transmettre à ses petits enfants. Essayant de tirer de lui quelques bribes, il commençait à raconter pour quitter aussi tôt l’objet principal
du récit pour s’attacher à quelques une de ces personnes et les unes après les autres, à la manière des romans , il enfilait ainsi deux ou trois histoires à la fois.
Rien ne serait plus désirable pour l’histoire de la famille , que de réunir le maximum de documents et d’écrits ( s’il était encore possible ) pour jeter une merveilleuse lumière afin de mieux apprendre à nous connaître .
écrit par Monsieur safir Mahmoud
Adieu si khaled
Posté par Artisans de l'ombre le 4 juillet 2009
Samedi 4 Juillet 2009 14h39mn 26s
Auteur : Belfedhal tahar
Sougueur vient de perdre l'un de ses fils : 'khaled” , un des piliers de la tribu des “ouled sidi khaled”
Il a été inhumé dans le cimetière de “Tamardjanet” auprès de ses encètres. Le défunt n'était ni un théologien ni un savant, c'était un simple fellah, il était connu pour sa rigueur dans le travail et certains l'appelaient “le géant de l'agriculture”.
Belhadj khaled est né en 1930 dans la tribu des ouled sidi khales il a grandi dans une famille très conservatrice, des son jeune age il commence a apprendre les techniques agricoles.
Tout le monde s'accorde à dire que le défunt était sincère et correct.
Cet homme travaillait sans rien dire et avec sa famille, il a largement contribué à la libération de notre pays. Ceci est une réalité que personne ne la connait
Tout au long de sa vie, il est resté humble et discret, il aimait son prochain et avait un grand respect pour les savants de la religion qu”il consultait souvent pour différents problèmes de la vie.
Cet été les voisins et les paysans du ouled sidi Khaled ne l'ont plus vu passant sur la route de tousnina dans sa voiture, ils n'ont plus vu cet homme exemplaire..
On etait habitué a vous voir lire les journaux devant votre porte, votre chaise reste vide……qui va s'assoir sur elle. !???
Adieu si khaled, tu as laissé une relève derrière toi ; ton fils Mustapha qui va combler in chaallah le vide que tu as laissé, tu as accompli ta mission sur notre sol et dans notre société.
Rédigé par Belfedhal Tahar
professeur d'Anglais “sougueur”
Mon Grand Père Maternel Monsieur Safir Hadj Abbes decédé le 05 /02/2009 a Mascara
a mascara l'année 2001 |
écrit par Monsieur Safir Mahmoud
Si el hadj Safir Abbes était de taille moyenne, d’une physionomie agréable , d’esprit orné et ouvert ; beaucoup de lecture et de mémoire , le débit éloquent , naturel , choisi , l’air noble , à la parole toujours assaisonnée d’un sel fin et d’expressions, frappaient souvent par leur justesse.
Du haut de ses 96 ans, il imposait le respect avec sa gandoura d’une blancheur immaculée et sa coiffe rouge écarlate qui ne le quittait jamais.Généreux et plein de gentillesse, il irradiait la bonté.
Tous l’appelaient si Abbes
On ne peut parler de lui sans évoquer son extrème politesse, sa dimension humaine et ce, sans diminuer de ses compétences ; outre ses responsabilités professionnelles , il était trés impliqué avant son départ à la retraite dans la vie sociale .
Président du C.R.Algérien, du tourisme, enfin responsable local du culte religieux , il a concourru en toute modestie pour une grande part à la conception de la belle et grande mosquée de la ville de Frenda ( Tiaret ).
Il parlait peu mais savait conter à ravir si agréablement qu’on le lui rendait bien en l’écoutant durant de longs moments. Sa conversation la plus ordinaire était charmante ; personne n’était de meilleure compagnie ; doux, accessible et facile à se faire aimer.
Que ce soit la prise en charge du projet d agrandissement pour ses enfants de la maison paternelle , ou de ceux concernant l’exploitation des terres agricoles héritées constamment en gestation, certainement bons, hardis et vastes, il ne trouvait jamais de solution idoine, tant il n’approuvait aucun en particulier, croyant avoir à craindre ou à espérer qu un jour sa progéniture ne revienne vivre sur les lieux de ses ancètres.
Comme si la vie n’était pour lui qu’un long fleuve fougeux, une fois admis à la retraite , il a récidivé au risque de rendre encore plus ardue une vie qui a connu tant de péripéties , ne mènageant aucun effort pour la fondation de la mosquée El Atik sise au faubourg Chaabane (Baba Ali) à Mascara.
Ancien de la Médersa El-thaalybia d’Alger où il étudia durant 4 années, il racontait avec nostalgie le médersien qui se faisait une idée précise de cette Institution qui préparait les hommes de l’aprés administration coloniale.
Ce fonctionnaire qui , aprés plus de 35 années d’éxercice dans les bureaux de la commune mixte, puis de la daira de la ville de Frenda, était loyal en amitiés et avait gardé des relations avec beaucoup de ses anciens camarades et collègues de bureaux, comme il savait parler de l’homme et aimait par dessus tout, la pratique de la religion.
Devenu grand père, il avait le sens de la famille , avec son air avenant, sympathique et son franc sourire, il répondait présent sans se lasser pour voler au secours des démunis ou pour soutenir dans l’anonymat toute une famille lors d’évènements particuliers.
Il racontait très souvent des anecdotes dont la morale était au centre de l’actualité , préchant souvent la bonne parole pour encourager tel fils, fille, cousin, frère ou autre ami, prodiguant les meilleurs conseils .
Courageux et fataliste, il ne se plaignait jamais du départ de notre mère emportée à son tour par une trés longue maladie en date du 24 Août 2008 pour un monde meilleur, car il savait qu’il valait mieux ainsi pour elle.
Dévoué et plein de considération pour l’épouse, la mère et la soeur qu’elle représentait pour nous tous sachant qu’elle incarnait comme lui les derniers patriarches de la famille des Safir, Bensafir et Bosr , il résolvait un à un les problèmes au quotidien afin de garder pour nous l’équilibre parental que nous venions chercher auprès de lui lors des fêtes religieuses .
Sentant la fin de sa vie approcher, si Abbes a réclamé pour une ultime entrevue, les tolbas et l’imam de la mosquée qui sont resté ses amis les plus fidèles, leur recommandant de gérer au mieux le lieu de culte , comme il a demandé à recevoir pour mieux se préparer pour son dernier voyage l’ensemble de ses neveux petits enfants et différents cousins , les invitants à coordonner tous leurs efforts pour se soutenir mutuellement.
L’après –midi du Jeudi 5 Février 2009 peu avant la prière du Asr,aux environs de quinze heures quarante s’est éteint Si Abbes gratifiant d’un grand sourire ses enfants sans avoir poussé de soupir dans le grand silence de la chambre où il était allité.....
Inna li llah wa inna ilayhi rajioune.
écrit par son Fils Monsieur Safir Mahmoud